Chiang Rai : Le match Chalermchai Kositpipat vs Tawan Duchanee
Visiter Chiang Rai ne peut pas se faire sans aller visiter les œuvres de 2 artistes thaïlandais originaires de la province de Chiang Rai et qui s’affrontent indirectement dans la région.
Chalermchai Kositpipat versus Tawan Duchanee
A la gauche Chalermchai Kositpipat : Né en 1955 dans la région de Chiang Rai, ancien étudiant de la Silpakorn University, nommé artiste national en 2011, dont l’œuvre est d’inspiration bouddhiste.
A la doite Tawan Duchanee : Né en 1939 dans la région de Chiang Rai, également ancien étudiant de la Silpakorn University, nommé artiste national de Thaïlande en 2001, d’inspiration bouddhiste également (un portrait de Tawan Duchanee maitre de l’art asiatique contemporain avait été publie le 1er mars 2012).
Ces points de convergence posés, leurs œuvres sont divergentes, mais ils ont eu à cœur de construire leurs œuvres majeures à Chiang Rai.
Visiter le Temple Blanc de Chalermchai Kositpipat et la Maison Noire de Tawan Duchanee à Chaing Rai est incontournable (voir les articles : « Wat Rong Khun ou temple blanc » du 2 mars 2012 et « Antidote au White Temple, the Black House Baan Si Daam » du mars 2012).
Le Temple Blanc, Wat Rong Khun, est situé à une dizaine de kilomètres au sud de Chiang Rai et la Maison Noire à une dizaine de kilomètres au nord. Ces ensembles de bâtiments ne sont pas achevés, même si la Maison Noire semble avoir atteint sa finalité.
Vidéo : Le Temple Blanc
Vidéo : La Maison Noire un jour de pluie ce qui ajoute à l’ambiance du lieu
Chacun a financé ces constructions antinomiques et y expose ses œuvres dans des galeries attenantes.
Des œuvres très différentes bien qu’inspirées du bouddhisme.
Le match dans la ville de Chiang Rai a tourné à l’avantage de Chalermchai Kositpipat puisqu’il y a construit la Tour de l’Horloge (voir l’article sur la visite de Chiang Rai en une journée) mais également les lampadaires sur une grande voie publique.
Il avait déjà au Temple Blanc travaillé sur la signalétique.
Sans conteste Chalermchai Kositpipat est le vainqueur du match en Thaïlande, mais à l’international Tawan Duchanee s’impose ; il correspond beaucoup plus aux standards internationaux.
Une preuve est apportée par les prix atteints par leurs œuvres. Sans conteste la valeur de leurs œuvres est différente sur le marché de l’art. Un tableau original de Tawan Duchanee se vendait 3.500.000 bahts (82.000 euros) dans une galerie de Chiang Rai alors que la même galerie proposait un tableau de Chalermchai Kositpipat à 280.000 bahts (6.500 euros).
Cela s’explique par la spécificité thaïlandaise des tableaux de Kositpipat, peu prisée sur le marché international. Duchanee, lui, a atteint une reconnaissance internationale.
Cette rivalité n’empêche pas les deux artistes de se rencontrer. Ici tous deux membres du jury Bua Luang.
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