Billet littéraire de Dominique : « L’empailleur de rêves » et « les nobles »

Dominique, installé maintenant à Bangkok, a commencé à voyager en Thaïlande depuis le début des années 70. Grand amateur de livres et dévoreur de romans, il vient ici nous faire partager sa passion avec sa vision de la littérature thaïlandaise.

Nikom RAYAWA : « L’EMPAILLEUR DE RÊVES »

Ed L’Aube 1998. Traduction de Maurice Barang.

Né en 1944 , a publié depuis le début des années 70.

Dans un village du nord de la Thaïlande : le héros, sa femme, son enfant, l’éléphant, le fleuve et la forêt environnante. La vision du monde que propose l’auteur est éminemment bouddhiste, un monde cruel, tragique et beau, mais essentiellement impermanent. Les thèmes de cette fable ont valeur universelle : Le sens de la vie et de la mort, le fardeau de l’élan créateur qui transcende et aliène, le carcan du travail et des relations sociales, la contingence des rives invisibles qui bornent l’existence, l’amère ironie de l’amitié qui finit par tuer, les réussites et les joies mais aussi le chagrin et la pitié, les épreuves incessantes et les  défaites.

Résumé : « L’homme, c’est Cam-ngaï. Il est cornac. Ami et maître d’un éléphant. Mais pas n’importe quel éléphant. Plaïssoute et lui ont grandi ensemble jusqu’à ce le père de Cam-ngaï le vende, brisant ainsi le rêve de son fils. Par la suite, l’homme a fait plusieurs boulots, toujours pour se rapprocher de Plaïssoute, jusqu’à finalement le retrouver. Et puis il y a la vie, la femme, l’enfant, les amis, le Vieux et ses éléphants. L’homme, c’est Cam-ngaï, et ceci est le récit de sa vie. » (Source : biblioblog.fr)

 

Dokmai SOT : « LES NOBLES« 

Ed L’Aube  2008 Traduction de Wanee Pooput et Annick D’Hont.

Née en 1905, dans une famille d’aristocrates princiers, Dokmai SOT est l’écrivain phare des femmes de sa génération.  Auteure de plus de 30 romans elle est surnommée  «  la romancière  à la plume de diamant ». Elle publie pour la première fois en 1937, son roman fait partie du patrimoine littéraire de son pays où il est sans cesse réédité et étudié dans les écoles. Il est devenu un grand classique de la littérature thaï.
Le récit d’une destinée tragique. Wimon, née dans une famille noble, est confrontée après le décès de son père aux plus dures épreuves et à de nouvelles responsabilités.  Rappelant les préceptes du Bouddha, elle montrera que la noblesse dépasse la naissance et se révèle dans les épreuves.

Résumé : « Une grosse automobile, la plus belle à l’époque, quitta le perron de la grande maison. Elle s’avança sans bruit, sans heurt, comme un bateau qui glisse sur les flots. Une jeune fille, dont l’élégance était parfaitement en harmonie avec la voiture, fit en souriant un signe de la main à son petit frère. » Non, ce n’est pas Le Vice Consul, ou encore L’Amant de Marguerite Duras, quoique… Est ce la moiteur venue des pays de la mousson, est ce l’argent si facile, la beauté sans cesse recommencée? Il y a une sorte de langueur délicieuse dans ce roman, qui raconte pourtant une destinée tragique, celle de Wimon confrontée aux plus dures épreuves et à ses nouvelles responsabilités.

Mais rassurez-vous: comme dans les contes les plus beaux, Wimon rencontrera le prince charmant… et ils seront sûrement très heureux! (Source decitre.fr)

Posted by at 18 février 2012
Filed in category: Livres,

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Expatriation en Thailande.
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