Phetchaburi (1/4) : La méconnue

Peu de touristes s’arrêtent à Phetchaburi, mais son nom est connu puisque c’est aussi le nom de la province dont elle est la capitale.

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Située à environ 125 kilomètres au sud de Bangkok, on l’aperçoit de loin quand par l’autoroute on se dirige vers les stations balnéaires de Hua Hin ou de Cha Ham, qui sont les lieux touristiques de la province, c’est aussi un arrêt des trains qui desservent le sud jusqu’à Kuala Lumpur. La ville a l’énorme défaut de ne pas être située au bord de la mer, la plage la plus proche est Hat Chao Samran, à une quinzaine de kilomètres.

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Pourtant la ville dont le nom signifie «ville de diamant» ne manque pas d’atouts et pourrait être une halte sur la route du sud pour le touriste qui voudrait découvrir ses nombreuses richesses, ou une journée d’excursion à partir des stations balnéaires proches.

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Phetchaburi, souvent appelée Phetburi par les thaïlandais, est une ville de province calme, typiquement thaïlandaise, d’environ 30.000 habitants, elle est parfois appelée la ville des trois rois ou des trois palais, on verra par la suite pourquoi.

Phetchaburi est une ville qui a pourtant beaucoup  d’attractions à proposer à ceux qui s’intéressent à l’histoire de la Thaïlande : des palais, des temples, des grottes aménagées en temple. Elle conserve en particulier des vestiges de l’époque d’Ayutthaya puisqu’elle a échappé au sac des birmans.

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La ville est très ancienne, puisqu’elle figure déjà sur des cartes du 13ème siècle et que des fouilles archéologiques la feraient remonter à la période Dvaravati, entre les 6ème et 11ème siècles.

Mais elle conserve surtout les traces de trois rois de l’époque Rattanakosin : Rama IV, Rama V et Rama VI qui y venaient pendant la saison des pluies et qui ont chacun fait construire un palais. Phra Nakhon Khiri, sur la colline Khao Wang, qui est celui que l’on aperçoit de loin, construit par Rama IV ; Phra Ram Ratchaniwet en ville, construit par Rama V et Maruekhathaiyawan construit par Rama VI à l’ écart de la ville en bord de mer, et qui vous avait déjà été présenté ici (article du 4 juin 2014 : « Le Palais de Maruekhathaiyawan (Mrigadayavan)« ).

Ce sont aussi des temples très nombreux, dont pour moi une petite merveille le Wat Ko Kaew Suttharam, dont je parlerai plus abondamment.

Un peu à l’écart de la ville, environ 5 kilomètres, une très vaste cave aménagée en temple est aussi intéressante.

Je vais essayer de vous faire partager mon enthousiasme pour cette ville qui mériterait de sortir de son relatif anonymat et qui peut-être ne sait pas mettre en valeur tous ses atouts par rapport à d’autres villes.

Vidéo :

Mais l’anonymat a aussi ces avantages. C’est une ville de province typique, traversée par une rivière, la Phetchaburi, sans immeubles de haute taille, encore des maisons en bois, et des habitants excessivement gentils pour vous aider à trouver les différents sites, même si peu parlent anglais.

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Au centre de la ville le King Mongkut Memorial Park, qui est en fait une vaste prairie mais où se trouve le temple contenant le pilier de la ville, comme dans toutes les villes thaïlandaises.

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Un petit atout de la ville : sa spécialité culinaire le Khanom Mor Kaeng Khai, le plus ancien dessert thaïlandais, de l’époque d’Ayutthaya, qui est une crème faite à partir d’œufs de canard, de sucre de palme et de noix de coco râpée, souvent connu par les étrangers sous le nom de flan à la noix de coco. On le trouve partout en ville et sur le quai de la gare. Des marchandes le proposent aux voyageurs des trains qui s’arrêtent.

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Ce qui frappe lorsqu’on visite Phetchaburi, ce sont les nombreux singes macaques dans toute la ville. Un habitant de Phetchaburi me disait qu’il y en avait plus de 2.000 ! Mais c’est Lopburi qui revendique le titre de cite des singes (voir article du 28 décembre 2014 : « Lopburi 1/3 : Une ville sous le signe du singe« ).

Ici ils sont partout. Les marchands ambulants sont équipés de lance-pierres pour chasser les singes chapardeurs, une pierre est posée sur le couvercle des poubelles et quand l’une d’elles est renversées on voit les singes partager en bonne intelligence avec les chiens errants.

Pour la dernière fois, je vous le promets !, une vidéo des singes à Phetchaburi, après vous pourriez penser que je suis obsédé par les macaques.

Vidéo :

Sur les différents sites on voudra vous louer un bâton pour les éloigner, en fait ils ne m’ont jamais importuné.

 

Comment rejoindre Phetchaburi?

Il y a bien sur la voiture ou le van, environ 2 heures et demi mais fonction des embouteillages, mais aussi le train, entre 2 heures et demi, voire plus, en fonction des retards, que vous prenez à la gare de Hualongpong.

Pour se déplacer dans la ville, utilisez les petits taxis locaux ou les motos.

Le terrain est plat et on m’avait indiqué que je pourrai louer un vélo, mais je n’ai jamais trouvé !

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Posted by at 25 février 2015
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Expatriation en Thailande.
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